Caserne Montlaur Biennale De Renava BonifacioCaserne Montlaur Biennale De Renava Bonifacio
©Caserne Montlaur Biennale De Renava Bonifacio
Dialogue entre Méditerranée et art contemporainJusqu'au 4 octobre

La biennale d’art contemporain De Renava

De Renava, c’est un ovni culturel en Corse, l’envie de deux amis passionnés d’art de proposer une exposition d’art contemporain exigeante, vivante, vibrante, avec des artistes de grande renommée et d’autres qui émergent, des artistes internationaux et d’autres venus de Corse. De Renava, c’est aussi la rencontre entre l’art et le patrimoine de Bonifacio, car les lieux d’exposition sont souvent inédits, habituellement fermés au public, ce qui confère à la biennale une saveur bien particulière, et contribue à renforcer le côté exceptionnel qui anime la manifestation. Roma/Amor s’étant déroulée en 2024, l’équipe propose cet été son Off : Plein Soleil, une exposition co-organisée avec le Centre Pompidou.

Plein Soleil, expo off 2025

Du 28 juin au 4 octobre 2025, retrouvez l’exposition « Plein Soleil », deuxième collaboration entre le Centre Pompidou et De Renava.

Cette nouvelle rencontre entre les collections du musée national et le patrimoine de la ville de Bonifacio réunit un peu plus de vingt œuvres issues des départements arts plastiques, nouveaux médias et design du Centre Pompidou, couvrant une période d’environ 60 ans de création (1958 – 2021).

Retrouvez les œuvres des artistes suivants :
Robert Irwin, Carlos Cruz Diez, Maurizio Nannucci, Mary Corse, Ange Leccia, Chris Marker, Rose Lowder, Laurent Grasso, Elisabetta Benassi, Phil Niblock, Mireille Kassar, Judy Chicago, Chihiro Tanaka ou Studio Drift.

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Pompidou in Bunifazziu !

Les plus grands noms de l’art contemporain ont fait confiance à l’équipe de De Renava depuis la création de la manifestation. L’un des plus emblématiques est à n’en point douter le Centre Pompidou, qui a exposé ses œuvres dans le cadre de la biennale « off » en 2023 et qui revient cette année pour co-organiser l’exposition Plein Soleil.

Roma ? Amor !

Edition 2024

Depuis 2022, Bonifacio accueille les grands noms de l’art contemporain. Une biennale les années paires, une exposition « off » les années impaires, et voilà des œuvres monumentales ou plus confidentielles installées dans différents lieux de la ville pour mieux les mettre en valeur. Photographie, vidéo, peinture, sculpture se sont mêlées pour la seconde édition baptisée Roma Amor en 2024, palindrome plein de poésie qui rappelle évidemment la Méditerranée, mais qui parle aussi – et surtout – de la chute des empires, de ces moments si particuliers avant que le vent ne tourne et qu’une civilisation se défasse. Chaque biennale propose un dialogue entre art ancien et art contemporain et cueille le visiteur quand il ne s’y attend pas.

La magie de lieux exceptionnels

Les biennales De Renava ont toujours un petit côté exceptionnel car elles ne se déroulent pas dans un lieu unique. Ses concepteurs cherchent au contraire dans la ville des endroits parfois cachés, souvent fermés au public depuis de nombreuses années, ou appartenant à des privés. Ces lieux sont vus comme autant d’écrins qui abritent les œuvres, les subliment, invitent le spectateur à un dialogue qui se noue sous ses yeux et peut varier au cours de la journée en fonction de l’intensité lumineuse. Caserne Montlaur, Impluvium, Cisterna, Agora, chapelle Saint-Barthélemy s’ouvrent aux visiteurs. L’exposition Off quant à elle propose une unité de lieu : la Caserne Montlaur, à l’architecture sans cesse réinventée.

Œuvres renommées et artistes émergents

De la sculpture, de la vidéo, de l’art pictural, de la photographie, du son, du moulage, de la fonderie… Peu importe votre art de prédilection, il est fort probable que vous en trouviez des œuvres tout à fait remarquables en parcourant la Biennale De Renava et que vous soyez surpris, charmés, amusés, piqués peut-être parfois. Les concepteurs de De Renava, Prisca Meslier et Dominique Marcellesi, deux enfants de la microrégion, réunissent à chaque opus pas moins de 50 œuvres, dont certaines réalisées spécialement pour l’exposition. Jusqu’ici plusieurs artistes renommés – Anish Kapoor, Nunca, Basquiat, Blanca Li, Bill Viola ou Youssef Nabil notamment – ou émergents. Et puis, des Corses, toujours, « parce qu’il y a un vivier artistique incroyable ici », des jeunes qui ne demandent qu’à percer et rejoindre de grands noms comme Ange Leccia, dont l’œuvre vidéo La mer avait été exposée à l’Impluvium en 2022. La nouveauté de 2024, c’est d’avoir su lier le très contemporain avec une histoire millénaire, de mêler Jacques-Louis David à Basquiat, de faire dialoguer les œuvres et les lieux qui les accueillent.

Entre pertinence et impertinence

La grande force de la biennale Roma Amor, c’est son dialogue constant entre les œuvres et les lieux qui les accueillent, entre l’intention des artistes et la Méditerranée, entre des œuvres anciennes et d’autres créées spécialement, décalées, impertinentes car elles cassent les codes et les mêlent pour créer une narration nouvelle, inédite, insolente. C’est d’ailleurs ce qui rend l’exposition accessible à plusieurs niveaux de lecture, qui intriguera les plus jeunes comme les plus aguerris à l’art, qui lancera des conversations interminables sur le sens de telle ou telle œuvre, qui ouvrira le dialogue, qui fera s’interroger sur l’histoire des empires au sens large. La grande force de Roma Amor, c’est aussi de savoir embarquer le visiteur dans un monde qui lui est tout à la fois familier et totalement étranger. Familier parce que la thématique s’immisce dans nos vies depuis toujours sans que l’on s’en rende compte. Etranger parce que le monde contemporain ne connaît plus d’empires que médiatiques, en contradiction avec l’immuabilité que les grands noms de l’Histoire ont voulu convoquer.

Vous pensez l’art contemporain réservé à une élite ? Les médiateurs sont là pour vous montrer qu’il est au contraire accessible à tous. Des visites guidées gratuites organisées tous les jours d’ouverture à 11 heures vous permettront de mieux saisir les enjeux de la présentation des œuvres, le choix des artistes. Vous ne le regretterez pas ! Rdv à la Caserne Montlaur.

Sites emblématiques mais oubliés

Pour leur première biennale, les concepteurs de De Renava ont frappé fort en faisant rouvrir des lieux fermés depuis des années, en les réinventant, en leur offrant une seconde vie inédite, décalée. Pour l’édition 2024, Prisca Meslier et Dominique Marcellesi ont renouvelé la formule. Conservé l’Impluvium et son impressionnante installation en bois, la fameuse cisterna, ou la caserne Montlaur, mais fait ouvrir l’Agora, une boîte de nuit fermée il y a près de trente ans, ou encore la chapelle Saint-Barthélemy qui, du temps de la Légion, servait de cinéma aux militaires. Décalée, toujours, la biennale De Renava, mais follement impertinente et toujours pertinente.

Nos meilleures adresses à savoureravant ou après la visite